A propos
Commentaires postés par Frédérique
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Et oui, on veut nous faire faire une école que nous-même n’avons pas connue. Et encore ! Je pense que mon papy n’avait pas uniquement le souci de faire des têtes bien pleines mais également bien faites. Sans parler du simulacre de consultations : répondre dans la semaine en donnant son avis sur ces programmes. Faire plus avec moins, c’est la nouvelle donne. Nous avons manifesté à Brest il y a quelques semaines. Cet après-midi, une nouvelle manifestation est prévue mais je vais préparer la paëlla pour la soirée à l’école organisée par l’amicale laïque !
En attendant, nous continuons de faire consciencieusement notre devoir : essayer de donner à tous les élèves (et je dis bien à tous) des clefs pour avancer dans la vie : être curieux, avoir envie d’apprendre, se donner les moyens de réussir, progresser, se découvrir des compétences…
Et puis, on ne fait pas d’un oiseau un poisson (ou vice-versa, je n’ai rien contre les poissons). Chaque enseignant à ses valeurs et enseigne en partie avec ses tripes, du moins je l’espère. Alors nous continuerons à faire ce que nous pensons être le mieux pour les élèves. Nous ne sommes pas des techniciens de l’enseignement.
PS : J’enseigne depuis 9 ans et j’ai déjà vu passer 4 nouveaux programmes, lus et analysés studieusement pendant les vacances scolaires. Eux passent, nous, on reste.Comment Posté par Frederique sur 5 avril 2008 à 15:15
L’apéritif, c’est du “porto ou autre vin cuit” dixit Tante Simone (bon, d’accord, il faut déchiffrer). Et si j’ai bien compris, l’eau de vie c’est du cognac. A propos de l’alcool, Françoise : il s’agit d’un curry/kary breton, donc adapté. Je ne suis pas sûre que les indiens cuisinent comme ça ! Est-ce que les normands rajoutent du beurre ??
Comment Posté par Frédérique sur 31 août 2007 à 17:57
QUOI ? Y’ a tout ça d’alcool dans ton curry ? Ca alors ! Il faut se méfier de tous ces plats bretons…Je me disais aussi que c’était drôlement bon. Merci pour la recette !
Comment Posté par Frédérique sur 30 août 2007 à 13:46
Pour l’instant nous avons essayé avec du magret de canard froid coupé en tranches pour un apéro (TB) et avec du boudin noir (TB aussi). Autres idées bienvenues, je me pose un peu la même question.
Comment Posté par Frédérique sur 25 août 2007 à 19:22
Merci pour ta recette Françoise ! Et puis c’est vrai qu’avec ce temps, on a envie de se faire une soupe ! Patience, patience, quelques idées de billets sont sur le feu dont…une recette de chutney aux nectarines. A suivre…
Comment Posté par Frédérique sur 19 août 2007 à 19:28
Croyez-moi, ça a drôlement bardé !
Pas encore anéantis mais il est vrai que le blog avance à sa vitesse de croisière. Peut-être le soleil du sud (si, si, le soleil existe, je l’ai vu !) qui nous aurait tapé sur la tête…
Comment Posté par Frédérique sur 19 août 2007 à 19:24
Is math sin.
Tapadh leat !Comment Posté par Frédérique sur 29 juillet 2007 à 18:12
Chantal, tu peux traduire s’il te plaît ? Nous, on a pas de dictionnaire en gaélique…(?!)
Comment Posté par Frédérique sur 26 juillet 2007 à 23:08
Flûte alors ! si peu de texte ! As-tu lu les 3 billets de Babeth ? Si oui, il va falloir que je me secoue le prunier !! (Ben voilà c’est une solution ça, plaignez-vous, ça me fera avancer un peu plus vite !).
Concernant les illustrations, voici quelques pistes qui peuvent éventuellement aider à préciser le personnage de Babeth, c’est ma façon de la voir, le lecteur a le droit de la voir autrement !
- C’est la petite soeur de Mimi Artichaut (Quentin Blake) et l’arrière petite-fille de Fifi Brindacier (Astrid Lingren), la familles des petites-grandes-filles-qui-n’ont-besoin-de-personne -et-qui-font-que-ce-qu’elles-veulent.
- C’est la cousine de Tistou les pouces verts (Maurice Druon). Elle aussi a la capacité de s’envoler dans les nuages à la fin des histoires (clin d’oeil à une histoire précédente écrite avec le personnage de Babeth).
Voilà pour mon fil conducteur plus ou moins conscient. Après le résultat sera peut-être autre chose !
Comment Posté par Frédérique sur 10 juin 2007 à 21:30
Thierry était absorbé dans la contemplation d’un viril corps athénien drapé d’un éphore, plongeant du haut d’une falaise. Il fut interrompu subitement par M. Fajirsoson, son professeur de grec.
“Monsieur Méandre, 3 sur 20 ! Mettez-vous au japonais, jeune homme.”
Thierry était habitué aux attaques directes, sans précautions ni péridots de son professeur. Cependant il fut cette fois plus atteint que d’ordinaire. A seize ans, il faisait le bilan de sa vie d’élève de seconde : résultats scolaires peu brillants et surtout, vie sentimentale proche du néant. La sonnerie le tira de sa mélancolie et il s’engouffra derrière les autres élèves dans le couloir qui menait vers la sortie du lycée. Il accéléra un peu pour ne pas rater son bus mais un manichordion le stoppa dans sa course. Sans un mot, il le laissa repartir. Ces types étaient des brutes. Ils avaient été recrutés récemment par le proviseur suite à une nouvelle loi qui avait remplacé les anciens pions éducateurs par ces catcheurs sans cervelle. Devant le lycée, il croisa Amandine, la fille qui occupait en ce moment toutes ses pensées. Il rougit en passant devant elle. “Quel con ! se reprocha-t-il. ” Son père lui avait dit un jour : “Les filles, c’est aussi difficile à apprivoiser que de jouer de la volucelle.” Depuis, il reculait, reculait, se donnant toujours un prétexte pour ne pas se jetter à l’eau. “Merde, et puis après ? La musique, ça s’apprend. Il suffira que je ne m’éloigne pas trop de la gamme. Et s’il faut que je m’agenouille devant elle ou que je lui fasse un sigisbée, le risque n’est finalement pas trop grand.”
Thierry inspira un grand coup, s’approcha d’Amandine et lui demanda : “T’as du feu ?”Comment Posté par Frédérique sur 6 juin 2007 à 19:04
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