Armorique et bouts d’ficelle

31 ans, professeur des écoles itou . Je lis pas mal, je regarde les fleurs pousser et j'affronte les tempêtes bretonnes en mettant un pied devant l'autre.

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A vos stylos !

Ce billet a été écrit le Samedi 13 janvier 2007 par Frédérique qui l'a rangé dans : On écrit.

Michaël a officié à l’accueil. Vous voici donc confortablement installé(e) dans l’une des pièces de notre maison. La température vous convient ? Je vous invite à présent à me suivre dans l’atelier d’écriture. A vos plumes, prêts, partez…

Le principe : je lance un thème et à vos claviers ! Envoyez votre texte en commentaire.

Aujourd’hui, il s’agit d’écrire un texte commençant par : Continue comme ça [...] et tu sais très bien comment ça va se terminer. (Fred Vargas, Les jeux de l’amour et du hasard)

A vous de continuer. Mais attention, votre texte doit se terminer par le titre de ce blog, c’est à dire Armorique et bouts d’ficelle. Dur ? Allez, j’me lance tout de suite. Bonne chance !

7 commentaires

  1. Frédérique dit :

    Continue comme ça et tu sais très bien comment ça va se terminer ! Au poste, comme d’habitude. Toi et tes combines. Heureusement que t’as un pote comme moi sinon, j’me demande où tu serais à l’heure actuelle ! Allez, viens j’te dis. Faut qu’tu lui dises tout à Jazz, les noms, les codes, les horaires, l’heure à laquelle il se brosse les dents ce fumier. Tu peux plus le protéger comme ça. Faut qu’il tombe avec les autres. Alors ne me dis pas maintenant, devant le téléphone, que tu as oublié le code ! Fais un effort ! Par quoi ça commençait ? T’en sais rien ? Alors par quoi ça finissait ? Un film américain tu dis ? Une histoire de vieilles et de poison ? Tu parles d’une piste ! En plus c’est pas exactement ce titre mais c’est presque pareil ? Et, dis, tu cherches à m’embrouiller ou quoi ? Un film américain qui se passe dans un port de Bretagne ??? Ca y est ? Tu te souviens ? Allez, j’suis ton vieux pote quand même, j’appelle pour toi.

    Le téléphone sonne, un homme décroche.

    Jazz, c’est bien vous ? J’ai le code : c’est Armorique et bouts d’ficelle.

  2. Michaël dit :

    Pas facile cette entrée en matière ! Je vais tâcher d’écrire un petit texte à la hauteur de celui de Frédérique…

  3. Chantal dit :

    Continue comme ça et tu sais très bien comment ça va se terminer…le bec dans l’eau! Tu vas encore partir la chercher, tu vas partir des jours, des semaines, des mois, en ne pensant qu’à elle, sans voir rien d’autre. Et pourtant, il est beau, notre monde, regarde autour de toi, on est là! Tu ne nous vois pas…. Tu n’as qu’une idée, la trouver ! Pourquoi, qu’est-ce qu’elle a de plus que nous? D’accord, elle est belle, d’accord, elle est pure, elle est lumière, elle est unique…Mais dis, Ahab, pourquoi une baleine ? Pourquoi le bout du monde, on n’est pas bien ici ? Pourquoi Moby Dick et l’éternel ? Fais plus simple, reste ici…Armorique et bouts d’ficelle ?

  4. Lucie dit :

    Continue comme ça… et tu sais très bien comment ça va se terminer. L’autre jour déjà, tu l’a narguée. Tu t’es approchée d’elle trop près. Elle te connaît maintenant … et elle te reconnaîtra, au bruit de tes pas, à ton odeur, à ta peur. - Tais-toi ! Tu ne sais pas de quoi tu parles ! Tu es persuadée que c’est une bête sortie d’un vieux grimmoir breton, et même la mort réincarnée peut-être ? Moi je te dis que la chose est bien vivante, bien humaine, que j’obligerai à se démasquer. Elle n’a rien à voir avec tes croyanvces, Armorique et bouts d’ficelle !

  5. Frédérique dit :

    Ouèèèèè ! Encore, encore ! Quelle imagination les filles (Chantal, on t’a démasquée !) Chauffez vos stylos, la suite des épreuves arrive bientôt.

  6. Michaël dit :

    « Continue comme ça et tu sais très bien comment ça va se terminer… »
    Au moment de pousser la lourde porte du hangar, Ewenn se souvint des mots prononcés par son grand-père. Il se souvint aussi qu’à l’époque son sang n’avait fait qu’un tour. Evidemment, il savait comment cela allait se terminer. Mais qu’y pouvait-il ? Devait-il pour autant renoncer à ce qui l’avait tenu debout toutes ces années ?

    Il avait continué, encore et encore, et aujourd’hui, il en était venu à bout. Il avait dépassé la crainte de blesser ses proches, vendu ses derniers biens, rassemblé le peu d’effets personnels qu’il n’avait pu se résoudre à abandonner et il s’apprêtait à quitter la terre ferme. Il se tenait là devant l’oeuvre de sa vie, la fière embarcation construite de ses mains, à force de travail, d’arrangements et de débrouille.

    Il avait continué, jour après jour, mois après mois, année après année, pour qu’au bout du compte, il voit enfin dans ce voilier tout ce qui faisait de lui l’homme qu’il était devenu : Armorique et bouts d’ficelle.

  7. Lucie dit :

    C’est super cette idée d’atelier écriture mais est-il possible d’élargir la zone de texte ? J’ai du mal à lire. Merci !