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Le certif’ : règles concernant l’épreuve.
Ce billet a été écrit le Samedi 18 octobre 2008 par Michaël qui l'a rangé dans : On se cultive....
Quelques règles concernant la passation de l’examen…
L’examen se passe en une journée et comprend
- Une épreuve de rédaction (50 min) sur 10 points avec deux sujets au choix
- Une épreuve d’orthographe (50 min) sur 20 points comprenant
- une dictée d’environ 100 à 150 mots sur 10 points
- trois questions
- une question de compréhension générale
- une question d’explication d’une expression
- une question de grammaire
- Une épreuve de calcul (50 min) comprenant deux exercices ou problème de 8 et 12 points
- Une épreuve de sciences (20 min) sur 10 points
- Une épreuve d’histoire et géographie (20 min) sur 10 points
- Une épreuve de calcul mental (cinq questions) sur 5 points
- Une épreuve de lecture sur 5 points
- Une épreuve de chant ou récitation sur 5 points
- Une épreuve de dessin, travaux manuels ou couture (50 min) sur 10 points
- L’écriture est évaluée sur 5 points
Pour être reçu, il faut n’avoir eu zéro ni en orthographe, ni en calcul, avoir obtenu la moyenne à l’ensemble rédaction-orthographe-calcul-sciences, avoir obtenu la moyenne à l’ensemble des épreuves.
Pour le barême de la dictée, je vous renvoie aux commentaires de Françoise et de Papy dans le précédent billet.
Et tout ça à quel âge en moyenne ? Ne l’ayant quant à moi, jamais passé, je ne me rappelle plus !
14 ans, soit la fin de la scolarité obligatoire à l’époque : 1936, loi Zay, remplacée par la loi Debré, 1959, qui recule la fin de la scolarité obligatoire à 16 ans (si Wikipédia ne raconte pas de bêtises…)
Alors Chantal nous avons été, par chance,de la deuxième fournée ? Chance encore plus grande quand on pouvait fréquenter un “grand” lycée, je veux dire celui qui allait de la Maternelle aux classes Prépa. Mais évidemment tout le monde ne faisait pas tout le parcours.
Dany et moi avons d’abord été élèves à Vibeuf (365 habitants) avec Papy comme instituteur, et puis nous avons été internes (puis externes) aux Bruyères, annexe du lycée Jeanne d’Arc de Rouen (qui prendra vite son indépendance pour devenir le lycée des Bruyères). Et ça nous a très très bien réussi ! On ne pouvait pas rêver mieux !
Moi non plus je ne suis pas arrivée tout de suite au “grand lycée” ! J’ai eu droit d’abord à l’école des Soeurs en maternelle (à 4 ans seulement!) et primaire. Puis pour l’entrée en 6ème, au concours des Bourses qui était alors utilisé pour passer du privé au public. Ensuite, la voie “royale” au lycée Guist’hau, à Nantes, jusqu’au bac. Je ne me plains pas non plus, même si, en arrivant en 6ème, j’ai eu quelques désagréables remarques d’un prof sûrement très sectaire,qui ne loupait pas une occasion de me rappeler d’où je venais. Pour le reste, j’ai eu d’excellents profs en général, pédagogues et passinnés. J’ai toujours été demi-pensionnaire au lycée. Par chance, il y avait une ligne de bus régulière qui me permettait de faire quotidiennement les 10kms entre maison et lycée.