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Et si on lisait ?
Ce billet a été écrit le Mercredi 8 octobre 2008 par Françoise qui l'a rangé dans : On se cultive....
Mis à part les engagements choisis et donc honorés, quand on est retraité et sans enfants à la maison, il faut avouer qu’il reste du temps pour faire ce que l’on veut, quasiment au jour le jour.
Hier j’avais hâte de terminer le livre entamé samedi dernier dans le train.
Je suis sûre que plusieurs des lecteurs de ce blog connaissent déjà Philippe Claudel et ont apprécié, entre autres, “Les âmes grises”. Celui dont je parle aujourd’hui s’intitule : “Quelques-uns des cent regrets” du même, et confirme, à mes yeux, la qualité de cet écrivain.
Une écriture ciselée, des descriptions d’une précision telle qu’on peut se fondre dans les scènes, des images amenées par des comparaisons ou des métaphores nouvelles. Bon, les histoires ne sont pas franchement folichonnes ni très gaies. Il vaut mieux les lire quand on est en forme. Pourtant, au milieu de cette atmosphère engluée de pluie, de grisaille et de personnages portant leurs vies comme des fardeaux, de temps en temps, on se surprend à sourire. Cet auteur là, à l’instar d’un Le Clézio (je sais, on aime ou pas !) possède une petite musique bien à lui qui entraîne presque malgré soi à le suivre dans sa quête de vérité. Le mystère n’est pas bien grand et n’est d’ailleurs pas le sujet principal du livre.
C’est plutôt l’histoire d’un retour temporaire au pays de l’enfance, retour destiné à clore précisément cette enfance. Il tourne, il vire autour des lieux et des personnes dont il s’est détaché des années auparavant. C’est aussi une sorte d’hymne à la mère tant aimée puis délaissée.
Je vais de ce pas acquérir ou emprunter un ou deux autre titres du même auteur car j’ai envie de retrouver “sa musique”