Armorique et bouts d’ficelle

31 ans, Professeur des écoles. Je passe beaucoup de temps devant l'écran d'ordinateur pour écrire, créer des sites, faire des affiches, de la musique... Mais j'essaie de ne pas oublier de bricoler, cuisiner, jardiner. C'est de tout cela dont je parle ici.

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Maudit sois-tu, Indiana Jones !

Ce billet a été écrit le Mercredi 4 juin 2008 par Michaël qui l'a rangé dans : On se cultive....

Mon cher Indiana,

je n’irai pas par quatre chemins : aujourd’hui, tu m’as déçu. Pourtant, j’avais une certaine sympathie pour toi. Ce goût des vieilles pierres, cette opposition aux nazis, ce sens de l’humour avaient tout pour me plaire.

Indiana Jones

Mais voilà qu’avec ce nouvel opus tu t’en prends à de pauvres salariés sans défense ! Je vois déjà ton sourire en coin, ton sourcil qui se lève. Ne fais pas l’innocent, tu sais très bien pourquoi je dis ça.

Croyais-tu que personne ne remarquerait ton manège ? Des affiches, je veux bien… Des têtes de gondoles, passe encore… Mais pour te vendre, était-il vraiment nécessaire de contraindre les caissières hôtesses de caisse de Géant Casino de revêtir ta panoplie complète ? A quoi cela sert-il au fond, si ce n’est de montrer à la face du monde que tu es partout, que rien ne peut t’arrêter , que tout le monde doit te voir ?

Désolé, Indiana, mais cela ne se fait pas. Je sais bien que tu n’y es pas pour grand chose, que tu n’es au fond qu’une icône de plus, mais aujourd’hui, tu as été la goutte d’eau de mon vase. Je ne connais personne qui coiffe un chapeau d’aventurier ridicule comme le tien (oui, il est ridicule ce chapeau quand on se trouve à Saint-Martin-des-champs !) de gaieté de cœur. Et ne vas pas me dire que le personnel avait le choix, que ce n’était qu’une recommandation. Ce serait pire encore. Assume tes actes au moins !

Il fallait voir le malaise palpable lors du passage en caisse. Pour garder son emploi payé une misère, ma caissière à qui il ne doit rester que quelques mois avant sa non moins misérable retraite doit subir une humiliation de plus. Et après toi, ce sera quoi ? Le maillot de l’équipe de France de Foot ? Et à Noêl, on en fera des dindes de pacotille ?

Non décidément, Indiana, les temps changent, et il ne me plaisent pas. A trop vouloir nous influencer, le message est brouillé. Continue d’aveugler les masses si ça te chante, mais ce sera sans moi. Que tes dernières aventures soient palpitantes ou pas, je m’en moque. Tu as fini de me dégoûter.

Bien à toi.

Michaël

Un commentaire

  1. Françoise dit :

    non ? ils n’ont pas fait ça !
    ça m’incite à faire suivre ce que je viens de recevoir de ma cousine
    Pour rester vivant(e)s et ne pas ressembler à la grenouille de l’histoire.

    Olivier Clerc, écrivain et philosophe, a envoyé un petit conte d’une grande richesse d’enseignement.
    Il s’agit du principe de la grenouille chauffée :
    Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
    Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager. La température continue à grimper.
    L’eau est maintenant chaude.
    C’est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais
    elle ne s’affole pas pour autant.
    L’eau est cette fois vraiment chaude.
    La grenouille commence trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie,
    alors elle supporte et ne fait rien.
    La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement cuire et mourir
    Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite. Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière
    suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte .
    Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques
    décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.
    Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
    AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l’intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.
    Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.
    Le GAVAGE PERMANENT d’informations de la part des médias sature les cerveaux qui n’arrivent plus à faire la part des choses…
    Lorsque j’ai annoncé ces choses pour la première fois, c’était pour demain.
    Là, C’EST POUR AUJOURD’HUI.
    Alors si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard.