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Cinéma
Ce billet a été écrit le Vendredi 24 avril 2009 par Françoise qui l'a rangé dans : On se cultive....
Les lecteurs de ce blog sont des personnes averties et elles savent bien que ce n’est pas parce qu’on parle abondamment d’un film, d’un livre ou d’un spectacle que ces derniers sont nécessairement bons. Je dirais même que plus on en parle, plus cela devient suspect à mes yeux. Je ne regarde pas beaucoup la télévision mais chaque fois que je l’ai allumée depuis 1 mois, j’ai vu sur toutes les chaînes Kad Merad, Alexandre Dujardin ou Audrey Toutou venir “défendre” le film dans lequel ils avaient joué. Sans en faire un principe, je me méfie presque systématiquement de ces matraquages.
En revanche, je consulte régulièrement et de très près le programme de notre petit cinéma associatif que je crois avoir déjà mentionné ici, “Cinémanivel”. C’est ainsi que nous sommes allés voir avant-hier “Une famille brésilienne”. Nous étions 3 dans la salle ! Je n’ai qu’une phrase : Tant pis pour tous les autres qui se sont amassés dans les salles voisines. Un petit bijou de sensibilité du regard pour évoquer la vie d’une famille pauvre sans être misérable à Sao Paulo où chacun essaie de donner un sens à sa vie. Des images fortes avec des plans inhabituels, des acteurs tous excellents. Un vrai bon film qui malheureusement ne passera pas longtemps et que très peu verront.
Alexandre Dujardin serait-il un clone composite de Jean Dujardin et Alexandre Jardin ? En même temps tu as raison, les deux ensemble, ça fait une excellente promo !
Ce serait pas lui par hasard ?
Ok ok ! Je me disais aussi qu’il y avait quelque chose de bizarre … Bien vu en tout cas. Bon, à part ça, pour ne pas perdre les 2 dernières places d enotre carte d’abonnement, nou sommes allés voir hier : Khamsa. A peine plus de monde dans la salle !Entre 8 et 10. Un autre bon moment de cinéma, même si le film est assez dur, comme le monde des gitans qu’il montre.Sentiments très contrastés de compassion et d’étonnements, voire d’incompréhension de la psychologie et de la vie de ces communautés en butte à la violence, la débrouillardise, la rivalité mais aussi tellement “entières”. Marseille, les camps, la confrontation des gitans et des “rebeu”, un monde assez éloigné de nous souvent mais qui est bien là, qui vit et parfois de très belles choses. La nature de l’être humain à l’état “pur” !