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Ecrire avec … Alain Souchon
Ce billet a été écrit le Samedi 29 décembre 2007 par Lucie qui l'a rangé dans : On écrit.
J’ai découvert hier par hasard une idée d’atelier d’écriture. Je vous assure, c’était vraiment par hasard, le livre était dans un bac de magasin discount, entre des boîtes de conserve et des montagnes de bric à brac! Voici donc ma source : “Ecrire avec .. Alain Souchon” (Belem editions) . On y trouve plusieurs textes de Souchon ainsi que des invitations à l’écriture. En voici une qui m’a plus particulièrement intéressée: La chanson autoportrait.
Avec “J’ai dix ans”, “J’suis bidon” et “Allô maman bobo”, Souchon dresse son autoportrait d’anti-héros, de looser, en maniant auto-dérision et humour.
Je vous invite à jouer le jeu vous aussi et faire votre autoportrait d’anti-héros. Plutôt amusant, non ? Je me mets au travail dès maintenant !
Cliquez sur les prénoms pour lire les autoportraits reçus
Françoise
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ?
Tant pis pour le monde, j’aime me lever tard.
L’exactitude est la politesse des rois ?
Heureusement, je n’aspire pas au titre.
La gourmandise est l’un des 7 péchés capitaux ?
Le mot, rien que le mot, lui-même gourmand,
Me fait me lécher les babines.
« On » peut avoir peur
pour soi, pour quelqu’un qu’on aime
d’un danger qu’on peut percevoir,
ou d’un danger hypothétique ou imaginé
de voir quelque chose, d’entendre quelque chose, de toucher quelque chose…
des espaces ouverts, des espaces confinés,
des souris, des serpents, mais pas des araignées.
Un mec normal par Michaël
Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.
Oh la la c’est pas bien rose
La vie que je te propose
Je fais vraiment pas grand chose
Et en plus à petites doses
Aïe je te fais croire
Que je vais ranger mon bazar
Bien proprement dans l’armoire
Illusion de fous illusoires
Car j’suis un mec normal
Loin d’être sculptural
Bourru et asocial, je râle
Quand tu donnes le signal
J’suis un mec normal
Il faut voir comme j’renâcle
Comme j’renâcle
Pour le ménage
Je suis comme pris en otage
L’aspirateur m’décourage
J’n'en tire pas le moindre avantage
Pire, tu m’infliges
Des lessives qui moi, m’affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né
Pour des bons alors qu’on est
Rien qu’des mecs normals1
Loin d’être sculpturals2
Bourrus et asocials3, on râle
Quand sonne le signal
Juste des mecs normals4
Il faut voir comme on renâcle
Comme on renâcle
On me Bernard Kouchner
On me Brad Pitt-Richard Gere
Oh le mal qu’on peut me faire
A me faire avaler la poussière
De Brest dévale
Une joie obstétricale
Qui f’ra d’moi dans l’intervalle
Un Dieu, un père idéal
Mais j’suis un mec normal
Loin d’être sculptural
Bourru et asocial, je râle
Quand tu donnes le signal
J’suis un mec normal
Il faut voir comme j’renâcle
Comme j’renâcle
Lucie
Si j’avais le temps, je serais toujours fourrée au cinéma, et au théâtre, et dans tous les festivals
Si j’avais l’argent, j’aiderais tous les sans abris et tous les enfants du monde
Si j’avais la forme, je gagnerais les jeux olympiques de patinage artistique et de lancé de poids
Si j’avais l’endurance, je ferais le tour du monde à dos d’âne sans respirer
Si j’avais le moral, je discuterais tous les jours avec tous les voisins et toutes les mamis du quartier, et même la mienne
Si j’avais le courage, j’affronterais Al Qaïda et Georges W Bush et Nicolas et le monstre du Loch Ness
Malheureusement, je n’ai rien de tout ça et je suis destinée à rester sur mon rocking chair, bercée par la radio et le doux ronronnement du chat. Quelle misère d’être arrêtée par tant de si !
Frédérique
Quand je fais mes lacets, mes lacets sont défaits.
Quand je me coiffe, ça décoiffe.
Quand je fais un gâteau, le gâteau est pas bon.
Quand je paie mes impôts,c’est en retard.
Quand je chante, je déchante.
Quand je cours, au secours !
Quand je ris, j’ondule,
Quand je pleure, je ploie,
Quand je tousse, j’éclabousse
Et quand je parle, je pique.
Autant de malheur, ça m’fait pas peur.
J’esquisse, j’esquive.
Je pare, je pars.
Je fuis d’effroi mon moi affreux.
Je me mets une fleur sur la tête et je fais une pirouette.
Lucie, parfois je me rends aussi à l’évidence : je ne changerai pas la face du monde. Mais il y a déjà pas mal à faire pour vivre notre pauvre petite vie d’être “normal”…
la recette, Frédérique, la recette ! mais tu trouves encore des citrouilles ?
La citrouille (enfin, le monstre) nous avait été offerte cet été par les parents de Michaël, en direct du potager. Elle a passé quelques mois au garage et j’ai enfin trouvé le courage de m’en occuper. Recette à venir dans le billet adéquat. Pour l’atelier, je me donne jusqu’à ce week-end pour pondre quelque chose. On verra bien.
je me disais bien qu’il y avait citrouille sous roche pour arriver à en faire de la confiture !
Ca y est ! J’ai commis un petit n’importe quoi…où j’ai l’air beaucoup moins normale que mon petit ménager.
rassure moi, ça se mange ? avec quoi ? comment ?
M’enfin, il s’agissait de mon texte…Ouh, la gourmande !